Chrisblog

Après 2 reports pour cause de MTO, finalement rendez-vous était pris pour ce matin, 7h30 au centre interclub de Bron, avec Paul Bomel.

Pas d'autre volontaire ? Qu'à cela ne tienne, direction St Geoirs en voiture et, là bas, découverte du CAP10"C" (car l'aile est à longeron carbone). Un bel avion, dont l'aile elliptique et la dérive arrondie me font personnellement craquer.

Harnachement avec le parachute, prévol méticuleuse, et enfin le démarrage: jamais fait de train classique, encore moins de voltige, ça va faire du nouveau...

En montée initiale, Paul me laisse le manche et me demande de virer à droite vers la vent arrière...l'engin est vif, mais j'étais prévenu; on continue à monter, et là ce n'est plus moi qui pilote (ce qui a permis de ramener la bête au sol en entier...); Paul me parle d'exercices de "mise en garde": je me tiens donc sur mes gardes.

Passage sur le dos, décrochage statique et dynamique, virage engagé, vrille...regarder dehors, surtout regarder dehors et bien respirer !

"ça va ?" me demande-t-il; "ouaip, super, wahoooo !" (j'ai bien fait de ne pas déjeuner au cassoulet ce matin, ne serait-ce que pour pouvoir répondre sans mâcher des haricots tarbais précuits...) pour résumer, je suis: impressionné, émerveillé, remué, pas tétanisé mais de très peu...car confiant dans le pilote; c'est le pied total mais ou-là-là que ça remue...moi peur ? bien sur que non, ce teint pâle est sans doute dû à la lumière matinale...St Geoirs bénéficie d'un micro climat...aujourd'hui au moins.

La suite du programme, toujours avec Paul au manche, c'est tonneau, tonneau barriqué, renversement, le tout entrecoupé de quelques secondes de vol "normal" pour reprendre ses esprits (en fait il s'agit des miens, car lui ne semble pas devoir les reprendre...ça doit être l'habitude).

La vue est magnifique, pas banale, changeante (ce n'est rien de le dire), et la visi à travers cette bulle de plexi est véritablement fantastique...re "wahoo !" pour le spectacle.

Ecrasements fessiers, étirements de joue et de paupières vers le bas, mélange d'intestins, inclusion du harnais dans les épaules, tout y est pour faire l'inventaire des pièces détachées de l' "homo-pilotus-contemplatis" assis en place gauche (est-ce vraiment assis, cette position ?).

Puis retour pour une vent arrière partiellement accomplie sur le dos, ce que la tour de Bron risque de ne pas autoriser avec le LY, suivie d'un atterrissage aux petis oignons après 19 minutes de vol inoubliable.

Le visage radieux, sans doute encore un poil crispé, je savoure l'instant.

L'accéléromètre n'a pas dépassé les +3,3g -1,4g, et pourtant j'en ai vu de toutes les couleurs...d'ailleurs régulièrement Paul m'a demandé si "ça va ?".

J'allais oublier: j'ai un peu piloté après la montée initiale, Paul m'a fait faire quelques virages à 60°, comme ça je pourrai la ramener au club house...

Effectivement ça a fait du nouveau...du pas banal...du foutrement trouillogène...mais déjà l'envie me prend d'y retourner.

On va se revoir, Paul, et pas seulement au voisinage du centre interclub.

Merci pour ces moments, je sais de quoi je vais rêver cette nuit.

A un de ces 4, petit avion en bois (c'est solide, le bois).

CD

Un extincteur au Halon peut-il être encore utilisé de nos jours ? (en aviation, oui...)

Quel équipement anti-incendie dois-je prévoir pour protéger mon habitation ?

Comment fonctionne un détecteur de fumées autonôme ?

Etc.etc.

Voilà un sujet sérieux, sur lequel l'actualité récente a malheureusement braqué les projecteurs de la presse.

Moi, c'est mon métier depuis 15 ans et j'ai maintenant suffisamment d'expérience pour participer régulièrement à des réunions de normalisation, de réglementation et en tant que juré d'un examen professionnel...bref, si vous avez des questions précises portant sur ce sujet, n'hésitez pas à utiliser mon adresse mail (colonne de gauche) pour me les poser directement: la réponse suivra dans les 7 jours...sauf bien sûr si je ne l'ai pas, mais dans ce cas je répondrai malgré tout pour vous le dire et vous aiguiller si possible vers le ou les bon(s) interlocuteur(s).

A+

Tout fait "maison", des feuilles de basilic juste blanchies entourant une farce à base de thon, posées sur des petits croutons de pain frits au beurre, alternant avec des oeufs durs farcis, eux aussi, d'une mayonnaise enrichie au beurre d'anchois...il n'en est pas resté !

C'était en 2003, courant septembre, un superweek-end programmée par l'aéro-club...les Ailes Lyonnaises bien sûr.

2 avions sortis pour la circonstance, avec pour équipages Daniel, sa Chantal, Jacky, le bedonnant et bout-en-train Mucha, Max (oui, le Max de la Ferté) et sa Christel...plus mézigue; tout ce beau petit monde réparti entre le DR400 160ch et le PA28 de même puissance: j'ai l'honneur de piloter le PA28 à l'aller (Max, lui, fera le retour).

Premier trajet maritime, première recherche fébrile du fameux point "Merlu", que chacun tente d'identifier sous la forme d'une vague plus haute que les autres, une bouée...rien n'y fait, le point Merlu n'est qu'une intersection de latitude et de longitude; merci les VOR et autres GPS, sinon je serais sans doute encore en train de le chercher...dans l'eau, c'est plus près !

Pour le reste, joli vol, début de descente vers Calvi "Sainte Catherine" un poil trop short donc VZ d'ascenseur...mais bon, les tympans et le contrôle acceptent; pour me faire pardonner, kiss-landing face à la mer.

Accueil très sympa du soutier, 4L pour déposer gentiment nos bagages à l'aérodrome...conduite par un monsieur qui sait sans doute ce que nous autres, continentaux, attendons d'un vrai corse en matière d'accent local...tout y était, vraiment.

Merci à vous, car c'est, on dit, le premier contact qui compte.

Soirée sympa dans Calvi, repas typique dans une petite rue, trajet en voiture dans l'arrière pays vers l'Ile Rousse le lendemain ou nous nous rassasîâmes d'une vrai pizza après avoir fait quelques emplettes de bouche: un vrai de vrai marché, avec tout ce que la région peut offrir de poissons mégafrais, de charcuterie et de fromages à ne pas exporter aux States...parfum garanti dans le cockpit en fin d'après-midi (on a aéré pour les suivants, promis) puis retour en train vers Calvi (est-ce vraiment un train, ce petit truc grinçant mais marrant comme tout ?).

Donc un bien beau week-end, et toutes ces photos ci-dessous pour témoigner.

A+

Merci les Ailes lyonnaises, pour tout ça...............................

En souvenir de ce meeting gadouilleux, mais tellement beau !

Mille mercis aux "Ailes lyonnaises", grâce à qui j'ai eu la chance d'assister à cette fête unique en France (et à mon coéquipier Max, sans qui je n'aurais pas gagné ce magnifique prix lors de notre rallye aéro, et avec qui j'ai arpenté les allées de ce lieux mythique).

Simple hangar en tôle rouillée ? Le nom inscrit sur ce fronton-là résonne comme une invitation au voyage.

Respect, s'il vous plaît, cette vieille dame est une des dernières "Julie" en état de vol...ce qu'elle a fait ce jour-là avec une grâce absolue, toute en majestueuses évolutions. 10' pour démarrer le troisième moteur récalcitrant, mais c'était sans-doute pour se faire désirer. La robe est celle de l'époque, c'est à dire...mais le propre des vraies beautés n'est-il pas d'être belles quelle que soit leur tenue ?

Celui-ci était du camp d'en face, le fameux Douglas C47 "Dakota", version militaire du DC3...2 d'entre eux ont volé lors du meeting, vibrations assurées tout le long de l'épine dorsale.

Suite au prochain message...Calvi attendra mais c'est pour la bonne cause.

A+

Natif de Granville, j'ai la chance d'y retourner assez régulièrement...et bien sûr d'y voler.

LFRF pour les intimes, ce joli terrain côtier permet, selon le vent, soit de décoller soit d'atterrir au dessus de la plage...à chaque fois c'est magique; la dune borde l'entrée de piste, les roues ne sont pas bien haut à cet endroit-là !

Parfois du vent de travers procure à l'atterrissage une petite pincée d'adrénaline...ça fait du bien quand ça s'arrête, mais curieusement on en redemande.

Là c'est le décollage

On est alors à 5 minutes du survol des iles Chausey ou à 12 minutes du Mont Saint Michel.

Au dessus de Chausey à 3000 pieds...un chapelet d'iles posées sur une eau parfois turquoise

Le Mont, entouré de ses volutes de sables mouvants

Les pilotes de passage peuvent donc rapidement faire trempette après s'être posés...l'eau y est fraîche certes, mais ici lorsqu'on aime la mer on la prend comme elle est, c'est à dire "vivifiante" et iodée.

...le prochain message sur Calvi, en Corse, un voyage aéro datant de 2 ans mais ce blog n'existait pas alors.

A bientôt.

Bonjour,

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